Je traine ça depuis trop longtemps. Un mois, deux peut-être. Je n’ai plus d’envie, plus d’apétit, pour rien. Un coup de blues géant comme je n’en avais pas eu depuis la rupture avec la seule femme que j’ai aimé.
J’ai envie de crier d’effroi et de frustration, de hurler pour me libérer de ces chaines qui me serrent la gorge. J’étouffe, j’ai envie de pleurer mais ça ne sort pas. Je n’arrange rien. Je me plonge dans le même univers qui m’avait détruit il y a quelques années de cela. Je me fais du mal volontairement, je m’isole, je m’apitoie. Je fais tout ce que je ne devrais pas faire, et je le sais. Je suis un imbécile, un dépressif en devenir.
Je ressemble trop à tout ces personnages tout droit sortis de mes livres préférés. Solitude, amour, drame, douleur, abandon, renaissance et solitude de nouveau avec une cicatrice supplémentaire. Je ne suis qu’au début, mais le tunnel est si long et froid.
Bienvenu au club.
Si tu peux, dégages en vite.
Je crois bien qu’une de tes voisines à fait des gateaux régénérants et qu’elle en distribue à ses voisins préférés.
Oups!
Je crois que j’ai loupé les gateaux régénérants.
Je crois qu’il en reste quelques uns ; )
Trouve un coin de verdure tranquille, et crie ta peine, cela aura le mérite de te soulager et peut être les larmes viendront elles ensuite…La mélancolie est bonne et nécessaire pourvu que l’on n’y prenne goût….Courage mon grand….
Alors, une partie (endiablée, celà va sans dire) de Mario Tennis plus tard, qu’est ce que ça donne ?
C’est mieux. Merci. J’ai des amis, ça aide beaucoup dans les moments difficiles, mais ça ne fait pas tout.